
ESPECES EXOTIQUES
ENVAHISSANTES
dans les Pyrénées-Orientales
Impacts
La présence de la perruche à collier peut avoir plusieurs conséquences. Au niveau de la biodiversité. Cette espèce partagerait les mêmes ressources que les espèces locales. Elle entrerait en compétition avec les oiseaux se nourrissant de graines et de fruits comme le moineau, la sittelle, la mésange, l’étourneau et le merle. Par rapport à leur lieu de nidification, il se pourrait, qu'elles entrent en compétition avec certains rapaces nocturnes. Cela pourrait pousser à la diminution des effectifs des espèces locales ou à un changement de leurs lieux de vie. Malheureusement, aucune études sur ces possibles relations entre les espèces locales et la perruche n'ont étés réalisées. Il est donc possible que cette compétition n’a pas lieu. Ensuite, d'après une étude catalane, elles auraient un mauvais effet sur la structure des espèces végétales qu'elles fréquentent.
Au niveau économique. Cette espèce est suspectée de ravager les cultures fruitières, impactant fortement les productions comme il a été montré au Pakistan et en Inde.
Sur le plan de la santé et toujours selon l’étude catalane, les perruches seraient susceptibles d'être la source de la Psittacose, une maladie causée par la bactérie Chlamidophila psittaci, que l'on retrouve dans les déjections sèches des oiseaux, et notamment des perruches sauvages. Le fait de retrouver cette espèce en milieu urbain augmente donc le risque de transmission à l'Homme. Une maladie problématique pour les élevages des amateurs d’oiseaux, serait celle causée par le virus de Newcastle (pseudo-peste aviaire), qui pourrait se transmettre via ces perruches.


